2008-12-07 : Premier regard sur Éphéméridium
Actuellement en développement depuis environ 8 mois, mais commençant à produire des résultats au bout de l'écriture de plusieurs dizaines de milliers de lignes de code, voici enfin un premier regard sur logiciel Éphéméridium. Bien noter que l'interface n'est pas figée (il est même certain qu'elle évoluera).
Capture d'écran et explications
Voici donc à quoi ressemble le logiciel dans sa version préliminaire :
Le logiciel adopte une interface moderne utilisant les rubans et permettant un choix rapide des paramètres. Les icônes utilisées sont sous format PNG 24/32 bits avec transparence alpha. La fenêtre de résultats récapitule l'ensemble des paramètres choisis et donne les éphémérides calculées.
Dans le cas présent, voici les paramètres utilisés :
Éphéméride rectangulaire équatoriale moyenne J2000 de la Lune pour le jour julien 2451545.0 (premier janvier 2000 à midi) en temps terrestre et en utilisant le repère de référence FK5, le modèle de précession Lieske 1977 et le modèle de nutation UAI 1980.
Les résultats fournis par Éphéméridium sont :
| X = | -0,001949281491 UA |
| Y = | -0,001782892141 UA |
| Z = | -0,000508714432 UA |
| Distance = | 0,002690203169 UA |
Pour ces mêmes paramètres (avec utilisation de la théorie VSOP87/ELP2000-82B [SLP98], l'époque : 2000-01-01T12:00:00.000 / TT, le système de coordonnées : Géocentre – Équateur – Géométrique (moyen J2000) – Cartésiennes) l'IMCCE donne les résultats suivants :
| X = | -0,0019492815155 UA |
| Y = | -0,0017828922562 UA |
| Z = | -0,0005087140724 UA |
| distance = | 63,0981238837241 RT |
Les différences de positionnement de la Lune sont donc (en considérant qu'une unité astronomique vaut 149 597 870 691 mètres et que le rayon terrestre équatorial moyen vaut 6 378 136,6 mètres) :
| ΔX = | 3,665 m |
| ΔY = | 17,234 m |
| ΔZ = | 53,795 m |
| Δ(distance) = | 212,486 m |
Ces différences peuvent surprendre, notamment concernant le fait que ΔX²+ ΔY²+ ΔZ² est très différent de Δ(distance)². Mais les valeurs de l'unité astronomique et du rayon terrestre diffèrent entre les deux applications. On se contentera donc de retenir que le logiciel Éphéméridium semble fournir des résultats très approchants de ce qu'ils devraient être.
Conclusions
Il reste encore beaucoup de travail avant de pour pouvoir diffuser le logiciel Éphéméridium. Et il reste encore beaucoup à dire sur les éphémérides, les constantes astronomiques, la précision des calculs, etc.